La nouvelle étude sur la mobilité urbaine réalisée par le bureau de conseil en gestion Arthur D. Little a évalué les performances de 66 villes en termes de mobilité. Cette étude révèle que la plupart des villes souffrent d’un manque de bonnes pratiques, mais qu’elles se trouvent également dans une situation critique. En effet, les systèmes de mobilité de nombreuses villes sont sur une plateforme en feu. Et, si des mesures ne sont pas prises, les performances de ces villes auront un impact majeur sur la croissance et le développement des pays concernés.

Vers des villes multimodales et connectées en 2050

Pour commencer, l’amélioration de la mobilité urbaine est un défi de taille. En effet, face à la croissance de la population urbaine les villes sont de plus en plus sollicitées. Ces dernières sont tenues de fournir aux citoyens et aux entreprises des solutions de transport rapides et sûres. Mais également respectueuses de l’environnement… Heureusement, nous disposons de nombreux exemples de bonnes pratiques. Des exemples dont les acteurs concernés peuvent s’inspirer afin de concevoir des solutions de mobilité durables.

Les axes de travail

Les différents intervenants (utilisateurs, gouvernements municipaux, fournisseurs de technologies, etc.) devraient s’engager à travailler sur quatre axes.

  1. Tout d’abord, créer une plateforme de collaboration. Elle permettra d’aligner les objectifs et hiérarchiser les initiatives communes pour le système de mobilité de la ville.
  2. Ensuite, établir des stratégies qui définissent clairement ce à quoi le futur système de mobilité de la ville doit ressembler.
  3. Également, découvrir et satisfaire les besoins de l’utilisateur en fonction de modèles d’utilisation. Le but étant d’offrir des services multimodaux intégrés.
  4. Enfin, introduire des mécanismes de marché susceptibles de garantir une concurrence loyale entre les différents modes de transport, les modèles d’entreprise et les types d’infrastructure. Le tout afin de favoriser ainsi l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché.

D’un point de vue des entreprises

Aussi, une fois ces conditions remplies, les entreprises ont les cartes en main pour s’engager au développement de solutions de mobilité. Cela de manière à bénéficier d’un retour équitable proportionnel aux risques encourus.

Tout d’abord le modèle adopté dépendra des moyens et capacités que la société peut mettre en œuvre. Mais aussi des segments de clients visés : la communauté des voyageurs dans son ensemble, les voyageurs haut de gamme, les villes elles-mêmes, etc. Et enfin des produits et services exclusifs qu’elle peut offrir : une interface consommateurs, un service personnalisé, une solution d’infrastructure clé en main, etc.

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Pour conclure, la mobilité urbaine est un défi sociétal majeur. Mais grâce aux capacités d’innovation de l’homme, si elles bénéficient d’un appui politique, des solutions bénéfiques à tous pourraient être trouvées.

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Passionné par les nouvelles technologies et addict au gyropode, c’est en l'essayant il y a bientôt 10 ans que je suis tombé amoureux de ce moyen de transport. Un modèle ? Richard Branson et son état d’esprit : « People who think and say ‘we’ more often than ‘I’ are a lot more likely to succeed »

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